*Lit les écrits des fils du Wu Song et se rappelle de ce poème écrit il y a bien longtemps.*
L'arrivée des homins sur Atys
Doucement elle posa sa main sur le sol,
Elle qui avait pourtant tant souffert,
Elle qui avait tant de rancœur,
Fit à ce moment-là, un geste d’une grande valeur.
Lentement, elle ouvrit sa main,
Qui était aussi grande que son cœur,
Et une multitude d’homins en sortit,
Tous effrayés et fatigués du voyage.
La main s’encra au sol,
Et avec une tendre lenteur,
Elle se tint en vert.
Les homins, stressés et perdus,
Ne virent rien de ce qui se tramait là,
Et se mirent à courir dans tous les sens,
Comme prient d’une effroyable démence.
Ils s’installèrent ici et là.
Et prirent certains chemins défendus.
Ils prirent de l’âge.
Et elle resta ainsi.
Elle appartenait désormais à la nature.
Un bout de décor posé dans un coin.
Personne ne se souciait d’elle.
Telle fut sa fin.
Aujourd’hui je l’ai approchée.
Et je compris ce qui s’était passé là.
Et j’ai déposé sur un de ses doigts,
Le message : Merci à toi.
Mahelly
*repense à ce merveilleux endroit en pays zoraï où une main surgit de nul part*