La vie se dessine, le nouveau-né pleure,
Il pousse un cri annonciateur,
Enfant de l'amour et du bonheur,
Chaque jour, il chante et dine à ses heures.
Le temps passe et la jeune pousse grandit,
De contes et de légendes se nourrit,
Rêvant d'un monde dénué de soucis,
Parfumé aux senteurs de cents pays.
L'Homin, loin de toute innocence,
Joue à une sinistre danse,
Oeuvrant des armes avec aisance,
Pour s'abreuver d'une rougeâtre laitance.
Par le chemin de l'inconscience,
Le vénérable enfant tire sa révérence,
Maniant la vie avec complaisance,
Et cultivant le jardin de ses espérances.
*signe* L'Homin bavard.